Augmentation mammaire
Quelle prothèse mammaire choisir pour son augmentation mammaire ?

Quelle prothèse mammaire choisir pour son augmentation mammaire ?

A l’heure actuelle, il existe trois types de remplissage des prothèses mammaires qui sont : le silicone cohésif, le sérum physiologique et le polyuréthane.

Prothèse en sérum physiologique

Le sérum physiologique est moins utilisé à l’heure actuelle même s’il permet un réglage précis du volume car le rendu est moins agréable au toucher que le gel de silicone. Il peut tout à fait convenir sur des prothèses de petits volumes et un sein déjà présent. Il est à noter en revanche, qu’un remplissage au sérum physiologique expose la patiente à un risque supplémentaire qui est le risque de dégonflement qui arrive à peu près à hauteur de 3% par an. C’est à dire une patiente qui a des prothèses en sérum physiologique depuis 5 ans, il arrive à 15 % d’avoir déjà eu une prothèse qui se dégonfle. En cas de dégonflement, le sérum physiologique est naturellement absorbé par le corps sans aucune conséquence, en revanche il faut réintervenir généralement sous anesthésie locale pour remettre en place la prothèse.

Prothèses en silicone

Les prothèses en silicone sont actuellement le gold standard en matière d’augmentation mammaire, l’intérieur de la prothèse est en gel cohésif, c’est à dire qu’en cas de rupture, il ne va pas couler à l’intérieur du sein contrairement aux prothèses d’anciennes générations. Le gel resterait en place. Ces prothèses ont un contenu en silicone mais aussi une enveloppe épaisse comprenant un minimum de 7 couches composées de silicone qui sert de barrière. L’intérêt de ces prothèses est qu’elles sont déjà préparées au bloc opératoire et ont un toucher extrêmement naturel. Par ailleurs, des milliers de références existent permettant des combinaisons de diamètre, de hauteur et surtout de forme. Le chirurgien vous expliquera la différence entre les différents types de prothèses. Un des inconvénients des prothèses mammaires, d’une manière générale, est le phénomène de coque qui représente 3 à 5% des patientes opérées et , dans l’expérience, du Dr Smarrito environ 2% des patientes opérées.

Prothèses en polyuréthane

Une autre possibilité est l’utilisation d’une prothèse en polyuréthane nous les réservons plutôt aux ptoses sévères, c’est à dire d’une chute importante du sein associé. Ces prothèses sont plus difficiles à introduire, il est à noter que le taux d’infection est plus élevé le polyuréthane est une matière différente. En fait, cette matière va cramponner le sein autour de la prothèse, on parle donc de prothèse autoportée. Ceci peut avoir un intérêt en cas de phénomène de coques parce que dans ce cas là, la technologie est différente et on peut considérer que la réaction du corps le sera mais aussi dans le cas de seins relâchés puisque les prothèses en polyuréthane peuvent avoir une forme plutôt conique qui permet de « suspendre » le sein. Le maniement de ces prothèses est relativement difficile et il y a en général plus de complications immédiates.