Faq

J’ai plutôt peur de l’anesthésie, cela me fait hésiter pour faire mon intervention, que pouvez-vous m’en dire ?

Emilie 10/02/2015

 

Chère Madame,

Nous comprenons aisément vos interrogations quant à l’aspect anesthésie préopératoire. D’ailleurs, cette question est la principale question qui bloque les patientes d’après une étude réalisée aux Etats-Unis, dans le cadre des envies de réaliser une augmentation mammaire.

En revanche, nous avons une réponse à vous apporter au niveau suisse. En effet, le niveau de qualité des cliniques suisses et le fonctionnement des anesthésistes garantissent votre sécurité. Par exemple, lors de l’intervention, l’anesthésiste est accompagné d’un infirmier ou d’une infirmière anesthésiste et leur présence est permanente, lors de l’intervention, à la tête du patient,  en ce sens ils n’ont pas à gérer plusieurs blocs opératoires en même temps. C’est un vrai critère de qualité et d’efficacité. Par ailleurs, le matériel est souvent plus haut de gamme que dans des cliniques qui pratiquent une activité low-cost.

Nous disposons par exemple des dernières technologies en matière d’intubation avec un matériel vidéo guidant l’intubation de l’anesthésiste. Si le risque zéro n’existe pas en médecine, concernant une intervention courte et globalement qui se situe sous la peau dans le cadre de l’augmentation mammaire, nous pouvons considérer que le risque est vraiment très faible et en tout cas, il est contrôlé par des procédures mises en place dans les cliniques en suisse.

Nous restons bien sûr à votre entière disposition pour toute information complémentaire sur le sujet et l’anesthésiste vous recevra en consultation à votre demande avant l’opération, pour vous expliquer la manière de procéder et vérifier l’absence de contre indications.

Dr Smarrito 11/02/2015

J’ai la peau noire on m’a dit que je risquais de faire des nouvelles cicatrices, avez-vous une solution ?

Anne 10/03/2015

 

Chère Madame,

Effectivement le fait d’avoir la peau mate ou foncée est un facteur de risque de cicatrices chéloïdes, c’est à dire une cicatrice boursouflée et disgracieuse. C’est pour cela que pour les patientes ayant la peau noire, je réalise souvent une micro cicatrice au niveau de l’aréole, cette zone ne faisant classiquement pas de cicatrice chéloïde. Par ailleurs, si la cicatrice fonce vu qu’elle est située dans l’aréole, elle reste très discrète.

De plus, si vous avez une aréole légèrement plissée, nous pouvons cacher la cicatrice dans ces plis. Donc, il s’agit vraiment de la meilleure solution dans votre problème précis, nous pouvons étudier les autres possibilités de cicatrice mais effectivement une cicatrice dans le sillon serait beaucoup plus à risque d’avoir un aspect gonflé, boursouflé et au final disgracieux.

Je reste donc à votre disposition pour étudier votre cas précis mais une solution existe, elle est technique et nous la maitrisons depuis de nombreuses années.

Dr Smarrito 12/03/2015

Je n’ai pas envie de rester à la clinique le soir de l’intervention, est-ce possible ?

Je n’ai pas envie de rester à la Clinique le soir de l’intervention, est-ce possible ?

Fabienne 18/04/2015

Chère Madame,

Nous proposons différents types d’hospitalisation, celui que vous évoquez est l’hospitalisation en ambulatoire, dite hôpital de jour, c’est à dire que vous rentrez le matin, vous êtes opérée et vous sortez en fin de journée, il arrive même parfois que vous puissiez sortir de 3 à 6 heures après l’intervention. En fait, les augmentations mammaires simples sont toutes réalisées sur ce mode.

Dans certains cas, où une surveillance plus importante est nécessaire ou lorsque la patiente a besoin de plus de calmants que la moyenne par rapport à sa douleur, une hospitalisation pour une nuit supplémentaire, dite nuit de confort, peut vous être proposée au moment de la sortie mais effectivement le fait de ne plus rester à la clinique devient la règle à l’heure actuelle.

Dr Smarrito 20/04/2015

J’ai entendu dire qu’après une augmentation mammaire il fallait enlever un tuyau très douloureux, y’a t il d’autres solutions ?

Aurélie 30/04/2015

Chère Madame,

Oui effectivement par le passé, nous mettions en place un tube au niveau de l’aisselle qui s’appelle redon, du nom du chirurgien de l’Hôpital Boucicaut en France qui l’avait inventé il y a plusieurs années.

Au jour d’aujourd’hui, cette pratique est déconseillée par la Société Américaine de Chirurgie Plastique, puisqu’elle serait source de micro-infections donc dans la mesure du possible nous ne laissons pas de redon. C’est ma pratique depuis maintenant de nombreuses années.

En revanche, si lors de l’opération, un saignement inhabituel survient surtout dans le cadre des saignements diffus que nous ne pouvons pas coaguler, la stratégie peut changer, nous mettons en place un redon dont l’ablation n’est pas douloureuse à la condition d’utiliser des redons dits de blake, là encore il s’agit de redons dont nous disposons à la clinique qui sont relativement chers mais dont l’utilisation serait comprise dans votre forfait opératoire.

C’est typiquement des redons que des cliniques cherchant à diminuer le cout opératoire ne possèdent pas. Mais là encore, l’utilisation de ce dispositif n’est pas obligatoire, il s’agit plutôt d’un dispositif de secours dans notre philosophie actuelle.

Dr Smarrito 30/04/2015

 

J’ai lu sur internet qu’il fallait changer les prothèses tous les dix ans mais aussi qu’il ne fallait plus les changer, je ne sais plus quoi en penser. Pouvez-vous me renseignez ?

Audrey 26/05/2015

Chère Madame,

Effectivement, concernant le changement de prothèses il y a eu des modifications de notre attitude au fil du temps. De par le passé, nous avons conseillé de changer les prothèses tous les dix ans puisque dans le cadre des prothèses en silicone le gel était liquide. En cas de rupture de la poche par usure, ce gel pouvait se répandre dans le sein créant une inflammation, rendant le changement de prothèse et le nettoyage relativement délicat.

Avec les nouvelles technologies de gel cohésif, ceci n’est plus d’actualité, en effet en cas d’usure et de fissure d’une prothèse, le gel étant cohésif reste en place et ne se répand pas dans le sein, en conséquence la glande mammaire n’est pas abimée. Il faudra bien sur changer la prothèse mais cela ne revêt pas un caractère d’urgence. Il n’ y a plus ce côté « épée de Damoclès » qui fixait un changement automatique tous les dix ans. En revanche, afin de maintenir une qualité de la membrane des prothèses et qu’il n y ait pas de silicone qui transpire par la membrane sur une prothèse usée, il sera quand même conseillé de changer la prothèse autour d’une dizaine d’années.

Il faut savoir qu’un changement de prothèses est souvent réalisable sous anesthésie locale et qu’il s’agit d’un geste nettement moins invasif que la pause puisqu’il s’agit de rouvrir, retirer la prothèse d’une loge déjà formée et remettre une prothèse. Au final, c’est la surveillance qui va primer pour savoir à quel moment changer les prothèses et cette surveillance doit être mise en place à partir de la septième année et en moyenne la prothèse sera changée autour de dix ans mais sans caractère strict au jour d’aujourd’hui.

Dr Smarrito 26/05/2015

 

Je suis sportive, combien de temps arrêter ma pratique du sport après une augmentation mammaire ?
Patricia 31/10/2015

La réponse dépend de la position de la prothèse, une position devant le muscle récupère très vite et donc la pratique du sport pourrait en théorie être reprise à la diminution de la douleur, des oedèmes et en pratique même si nous conseillons trois semaines, il est parfois possible de réduire cette durée et de reprendre à 15 jours.
Dr SMARRITO

Je n’ai pas compris la différence entre augmentation mammaire et plastie prothèse que vous avez évoquée en consultation. Pouvez-vous me réexpliquer ?
Françoise 10/10/2015

Chère Madame,

La réponse en cette question ne peut être donnée qu’en consultation. En effet, nous parlons là de votre cas d’un relâchement du sein associé au manque de volume. Le manque de volume est géré par une augmentation mammaire, ou parfois, par ce qu’on appelle un lipofilling, une injection de graisse.

En revanche, le relâchement de la peau ou l’excès de peau que nous appelons ptose, lui est soit géré par l’apport de volume qui va quelque part tendre sa peau, faire remonter l’aréole et redonner un aspect de sein rond, tendu ou bien si la peau est trop relâchée, il faut enlever de la peau et la redraper.

Pour redraper, il faut donc rajouter des cicatrices, bien souvent en rond autour de l’aréole et une verticale, ce que l’on appelle technique de verticale pure qui permet de donner du volume grâce à la prothèse et de redraper la peau autour de ce volume et de faire remonter le sein sur la zone de prothèse.

L’augmentation mammaire associée à ce redrapage s’appelle une plastie prothèse, en effet, l’opération est beaucoup plus longue puisqu’il y a un travail tel un couturier de remise en forme de la peau.

Il faut en moyenne compter une heure et demie à deux heures pour mettre en place la prothèse et remettre en place le sein et la peau autour de la prothèse. C’est pour cela que ces opérations sont plus chères puisque la cotation des cliniques est principalement horaire.

Vous avez donc raison, dans notre pratique, nous distinguons l’augmentation mammaire qui est réalisée en moyenne en 45 minutes avec une cicatrice limitée qui consiste à mettre simplement une prothèse et la plastie prothèse qui est la même chose mais avec des cicatrices supplémentaires, qui permet de redonner une forme non tombante du sein final.
Dr SMARRITO

Je voudrais savoir si je peux aller au soleil avec mes cicatrices après l’intervention ?
Pauline 06/07/2015

Chère Madame,

C’est une question classique de l’activité de chirurgie esthétique, la réponse est à apprécier au cas par cas. D’une part, certaines cicatrices ne posent aucun problème au niveau du soleil, comme celles au niveau de l’aréole et celles du sillon, d’autres sont plus délicates car elles sont exposées.

De plus, cette notion n’est pas très claire d’un point de vue scientifique. L’usage veut que l’on évite le soleil quelques semaines. En pratique, le temps de récupérer une forme naturelle et un aspect sans bleus peut correspondre à la période ou on va vous conseiller de ne pas aller au soleil.

La meilleure pratique est probablement de garder le maillot de bain la première année pour ne pas exposer de manière excessive au soleil, je n’arrive pas à vous faire une réponse très scientifique car il n y a pas d’article prouvant que le soleil nuise ou favorise.

Donc en pratique, je conseille de garder le maillot de bain la première année et s’il y a une faible exposition solaire cela ne semble pas poser de problèmes.

Dr SMARRITO

J’ai des vergetures sur ma poitrine suite à deux allaitements, je ne sais pas si l’augmentation mammaire pourrait corriger cela ou au contraire est-ce-que ça peut l’accentuer ?
Geneviève 07/07/2015

Chère Madame,

Dans le cadre des patientes ayant déjà des vergetures, nous avons un protocole post-opératoire où nous appliquons un traitement par LED qui permet de diminuer le caractère inflammatoire des vergetures et contrecarrer ce genre de problèmes.

De là à savoir si les vergetures sont augmentées, par l’augmentation mammaire, ou diminuées, j’ai constaté plutôt qu’elles étaient moins visibles grâce à l’augmentation mammaire et sur 1000 cas opérés, j’ai effectivement eu un cas d’accentuation des vergetures. Dans les autres cas (les vergetures étant très fréquentes), l’aspect était plutôt favorable, en tout cas, nous faisons une prévention par crème ou bien par LED sur les sujets à risques.

Dr SMARRITO

Je souhaiterais allaiter après mon augmentation mammaire, cela est-il possible ou difficile ?

Noémie 03/08/2015

Chère Madame,

Il est heureusement possible d’allaiter après une augmentation mammaire maintenant cela peut aussi influencer le choix des cicatrices. Le fait de passer par le pli, par le sillon contourne le sein, ne coupe aucun canaux, ne laisse pas de trace dans la zone du téton et donc facilite l’allaitement puisque le sein n’est pas du tout concerné par l’opération.

Les micro-cicatrices au téton comprennent plus d’aléas concernant l’allaitement qui peut être rendu difficile donc cette volonté peut influencer le choix de la cicatrice. A noter que l’allaitement est parfaitement possible avec les prothèses et le passage de silicone dans le lait n’a jamais été démontré d’un point de vue scientifique, nous pouvons dire qu’il s’agit d’une peur sans base réelle.

Il faut classiquement éviter de tomber enceinte les semaines après l’augmentation mammaire. Dans ma pratique, j’ai déjà eu le cas dans ma consultation, ce qui n’a pas posé de problèmes puisque la distension du sein est progressive. Une étude sortie aux Etats Unis a montré que la plupart des patientes ayant des prothèses mammaires en sens inverse ne souhaitaient pas allaiter, il ne s’agissait dans la plupart des cas pas d’un problème d’ordre technique ou mécanique pour l’allaitement, mais elles étaient tellement contentes de leurs résultats, de la forme du sein qu’elles avaient peur d’abimer le résultat.

Dr SMARRITO

Peut-on opérer avant un projet de grossesse ?
Patricia 04 mai 2014

Oui, c’est parfaitement possible et en pratique l’augmentation mammaire n’a aucune interrelation avec la grossesse. L’allaitement, lui peut distendre le sein, indépendamment du fait qu’il y ait une prothèse ou pas puisque la dilatation prolongée produit une quantité de peau et lorsque cette dilatation diminue, la peau se relâchant, la pointe du sein chute, c’est ce qu’on appelle une ptose.

Donc le problème n’est pas de savoir si l ‘allaitement est possible, le problème est plutôt de savoir si un allaitement prolongé nuit à la forme de votre sein ou pas. Là encore il y a un côté génétique aléatoire en fonction des personnes et de la qualité des fibres élastiques, nous pourrons vous donner une idée de cela en vous examinant et en appréciant la qualité de votre peau.

Dr SMARRITO